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Conférence du 16 novembre 2018 dans le cadre du week-end « Palestine : 3 jours pour comprendre » en partenariat avec l’iReMMO

Avec‭ Aude Signoles‭, ‬maître de conférences à l’IEP d’Aix-en-Provence‭.‬ Taoufiq Tahani, président d’honneur de l’AFPS
Modéré par Ouadia El Hankouri, docteur en langues et civilisations étrangères, enseignant vacataire à l’université de Lille 2.

Avec‭ ‬Asma Al-Ghoul‭,‬‭ ‬journaliste‭, ‬auteure de‭ ‬L’Insoumise de Gaza‭ (‬Calmann-Lévy‭, ‬Paris‭, ‬2017‭) ‬et‭ ‬Marion Slitine‭, ‬docteure en anthropologie, enseignante-chercheuse a l’EHESS.
Rencontre modérée par Aude Signoles, maître de conférence (IEP Aix-en-Provence).

Conférence du 18 novembre 2018 dans le cadre du week-end « Palestine : 3 jours pour comprendre » en partenariat avec l’iReMMO

Avec Nada Awad, spécialiste de droit humanitaire, ancienne responsable du Centre d’Action Communautaire de l’Université d’Al Qods et Mounir Anastas, ambassadeur, Délégué permanent alternant auprès de la délégation permanente de la Palestine auprès de l’Unesco.
Modéré par Thomas Alam, maître de conférence en science politique à l’Université de Lille.

Conférence du 18 novembre 2018 dans le cadre du week-end « Palestine : 3 jours pour comprendre » en partenariat avec l’iReMMO

Fins connaisseurs du processus de paix israélo-palestinien Jean-Paul Chagnollaud et Christian F. Jouret se livrent ici à un exercice de politique-fiction qui débute par la signature d’un accord de paix. Délivrés de la pesanteur du présent et s’affranchissant du statu quo, ils montrent et expliquent les voies de la création d’un Etat palestinien aux côtés d’Israël.

Ce 30 février 2015 restera à jamais gravé dans toutes les mémoires. Plus rien au Moyen-Orient ne sera jamais plus comme avant : à New York, au siège des Nations Unies, en présence de nombreux chefs d’État, le président de l’Autorité palestinienne et le Premier ministre israélien ont signé un traité de paix global et définitif …. (J.P. Chagnollaud).

‬Avec‭ ‬Jean-Paul Chagnollaud‭,‬‭ ‬président du think tank iReMMO (Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen orient), Professeur émérite des Universités. Il est également directeur de la revue Confluences‐Méditerranée. Dernier ouvrage paru, Israël/Palestine, la défaite du vainqueur, (Sindbad/Actes Sud, 2017‭), Christian Jouret‭,‬‭ ‬ancien diplomate de l’Union européenne, directeur-adjoint du journal en ligne Orient XXI.
Lecture par Anne Morange, professeur de littérature au lycée Van Der Meersh de Roubaix, docteur en littérature.

Conférence du 5 juin 2018

Alors que démarre le second mandat présidentiel du Maréchal al-Sissi, quel bilan dresser des six années qui se sont écoulées depuis la Révolution de janvier 2011 ? L’Egypte révolutionnaire s’est-elle éteinte dans la restauration autoritaire ou bien vit-elle une transition, longue et difficile mais potentiellement porteuse d’une démocratisation future ? Et les demandes sociales, qui ont été si importantes dans la Révolution, ont-elles été entendues ? Sans optimisme naïf ni pessimisme excessif, nous ferons le point sur l’état de la coalition dirigeante et des forces politiques d’opposition, en montrant que derrière l’impression de paralysie, beaucoup de mutations sont en réalité à l’œuvre. Nous partagerons aussi des fragments du quotidien des Egyptien-ne-s pour comprendre comment ils et elles font face à cette crise politique et économique qui n’en finit pas

Avec‭ ‬Marie Vannetzel‭,‬‭ Chercheuse au CNRS en sciences politiques, membre du Centre universitaire de recherche sur l’action publique et le politique (Amiens). Sa thèse analyse les modes d’ancrage et de mobilisation des Frères musulmans en Égypte sous le régime de Hosni Moubarak. Ses recherches actuelles portent sur les mutations du mouvement dans le processus révolutionnaire et sur les recompositions des identités politiques et des formes de pouvoir locales en Égypte.
Et Stéphane Lacroix, professeur associé à l’Ecole des affaires internationales de Sciences Po (PSIA) et chercheur au CERI.

Conférence du 17 avril 2018 à Sciences Po Lille
Dans le cadre de l’exposition Chrétiens d’Orient, 2000 ans d’histoire présentée au MUba Eugène Leroy du 23 février au 11 juin 2018
En partenariat avec l’Oeuvre d’Orient

Avec‭ ‬‬Antoine Fleyfel‭,‬‭ ‬historien‭, ‬professeur à l’Université Catholique de Lille‭.‬
Conférence animée par Etienne Peyrat, maître de conférence à Sciences Po Lille

Conférence donnée le 27 mars 2018 à l’IMA-Tourcoing

Avec Maha Abdelhamid, cofondatrice de la première association pour la défense des noirs en Tunisie et doctorante en géographie au Laboratoire GECKO, Université de Paris Ouest Nanterre ‬et‭ ‬Khadija Mohsen-Finan‭, ‬enseignante à Sciences-Po et à l’université Paris III‭, ‬elle est également chercheure associée à l’Institut des Relations Internationales et Stratégiques‭ (‬IRIS‭), ‬spécialiste du Maghreb et des questions méditerranéennes‭.‬‮ ‬

Le soulèvement qui s’est déclenché le 17 décembre 2010 et s’est poursuivi jusqu’au 14 janvier 2011 a libéré la parole de toutes les catégories sociales en Tunisie. Les langues se sont déliées et les discours sur les valeurs de la liberté et de la dignité se sont multipliés dans tout le pays. Le climat de liberté conquise a permis l’émergence de nombreuses et diverses questions et causes, jusque là interdites ou considérées comme tabous. Parmi ces questions, à la fois tabous et interdites, il y a eu celle du racisme et particulièrement de la situation et de la place des populations noires.

Ainsi, les Tunisen.ne.s noir.e.s invisibilsé.e.s et exclu.e.s de toutes le(s) scène(s) nationale(s) et de tous les espaces, politique, économique, médiatique et culturel ont été parmi les premiers à adopter les revendications de dignité, d’égalité, de liberté et de Citoyenneté. Il a fallu plus d’un siècle et demi après l’abolition officielle de l’esclavage (1846), pour voir un « groupe » d’activistes de la société civile s’emparer de la question des noirs et de leur marginalisation en Tunisie. Toutefois, cette question semble demeurer un grand tabou pour une large partie des tunisiens et est souvent niée au sein même de l’élite urbaine, politique et intellectuelle du pays.

Conférence du 4 décembre 2017 à l’Université Lille 3
En partenariat avec Orient XXI et l’IRHIS
Modérateur : Étienne Peyrat, maître de conférence à Sciences-Po Lille

Avec‭ :‬‭ ‬Laurent Bonnefoy‭, ‬chercheur CNRS au‭ ‬CERI/Sciences Po à Paris‭, ‬spécialiste des mouvements islamistes dans la péninsule Arabique‭. ‬Il est notamment l’auteur de Yémen‭. ‬Par-delà les marges du monde à paraître‭ ‬chez Fayard à l’automne 2017‭.‬

Le Yémen‭, ‬pays le plus pauvre du Moyen-Orient‭, ‬a connu son‭ ‬‮« ‬printemps‮ »‬‭ ‬en 2011‭. ‬La transition politique entamée après 33‭ ‬années de règne d’Ali Abdallah Saleh semblait alors prometteuse mais la situation s’est détériorée au fil des mois au point de laisser place à un conflit armé‭. ‬L’intervention militaire de la coalition emmenée par l’Arabie saoudite à partir de mars 2015‭ ‬n’a pas favorisé une pacification mais une crise humanitaire‭, ‬l’une des plus graves de notre époque‭. ‬Cette conférence proposera de comprendre les racines du conflit yéménite et se faisant d’explorer les mécanismes de construction d’une paix équilibrée et durable‭.‬

Conférence du Mardi 31 janvier
En partenariat avec le Louvre-lens

Avec Hosham Dawod, chercheur anthropologue au CNRS, spécialiste de la société irakienne.

Conférence du Mardi 31 janvier
En partenariat avec le Louvre-lens

Avec Hosham Dawod, chercheur anthropologue au CNRS, spécialiste de la société irakienne.

Conférence du 27 janvier 2015
En partenariat avec l’ESJ Lille

A rebours d’une approche globalisante de l’islam politique, l’ouvrage dirigé par Pierre Puchot, Les Frères musulmans et le pouvoir (ed. Galaade) montre que les organisations issues des Frères musulmans des différents pays du Maghreb et du Moyen-Orient ne constituent pas une seule et même entité mais prennent de multiples visages, parfois radicalement à l’opposé les uns des autres.

Introduction par Pierre Puchot, grand reporter au Maghreb et au Moyen-Orient pour Mediapart.

17’45 » : Irak, le double échec des Frères musulmans dans un pays en voie de partition
Par Myriam Benraad, docteur en science politique de l’IEP de Paris (programme Monde arabe et musulman), spécialiste de l’Irak.

35’30 » : La fausse rupture de la politique américaine face aux Frères musulmans
Par Anna Viden, maître de conférences à l’Université de Prague où elle enseigne la politique étrangère américaine au Moyen-Orient.

Au coeur d’une actualité tragique depuis plus de trois ans, la situation en Syrie s’est tant complexifiée qu’elle en devient difficilement lisible. Par-delà les images chocs, l’Institut du monde arabe, fidèle à ses missions, souhaite fournir un éclairage et les clés de décryptage nécessaires à la compréhension de ce conflit.

Introduction de Farouk Mardam-Bey : intellectuel syrien, écrivain et actuellement directeur des Editions Sindbad (Actes Sud).

7’10 : Des années 70 à aujourd’hui : comment la Syrie en est-elle arrivée à un tel chaos ?
Intervention de Ziad Majed : politologue, professeur à l’Université américaine de Paris et co-fondateur de The Arab network for study of democracy.

37’35 : Face à la crise syrienne : rôle de la France au sein de la communauté internationale.
Intervention de Manon-Nous Tannous : doctorante à l’Université Paris II (Panthéon-Assas)

Conférence du 16 novembre 2019

En juillet 1956, l’Egypte se retrouve au centre de la scène internationale après la nationalisation de la Compagnie du canal de Suez. Le défi lancé aux pouvoirs européens puis leur déroute en octobre font le triomphe de Nasser en Egypte et au-delà des frontières. L’opinion arabe s’enflamme pour ce nouveau héros qui porte haut les couleurs de la revanche sur l’Occident, de l’arabisme et du non-alignement. L’Egypte représente aussi un modèle de développement spécifique que les pays à l’indépendance toute récente veulent reproduire.

— LES INTERVENANTS —

> Anne-Claire de Gayffier-Bonneville, Maître de conférences en histoire du monde arabe contemporain à l’INALCO
> Sarah Ben Néfissa, Politologue, directrice de recherche l’Institut de Recherche pour le Développement, ancienne représentante de l’IRD en Egypte.
> Ali El Hefnaoui, Fils de Mustapha El-Hefnaoui artisan de la nationalisation du Canal de Suez.

Conférence du 26 juin 2019 I La fabrique de la mémoire : le quartier de la Bourgogne à Tourcoing

Conférence du 30 mars 2019 I Quelle nation pour l’État indépendant ?

À‭ ‬l’instar d’autres États arabes‭, ‬l’État né de‭ ‬l’indépendance algérienne repose sur une définition de la nation comme étant arabe et musulmane‭. ‬Comment s’est structurée la société algérienne moderne à partir de cette nouvelle définition‭ ? ‬

Avec
> Tristan Leperlier, Docteur en sciences politiques et littérature à l’EHESS, auteur de Algérie, Les écrivains dans la décennie noire, Paris, CNRS éditions, 2018.
> Tahar Khalfoune, enseignant chercheur à l’IUT de Lyon et juriste à l’ONG Forum refugiés-cosi de Lyon.
> Malika Assam, chercheuse associée à l’IREMAM en anthropologie sociale et culturelle
> Ali Guenoun, docteur en histoire de l’Algérie contemporaine.

Conférence du 30 mars 2019 I Les berbères et la conquête arabe

680‭ : ‬dans l’élan de leur conquête‭, ‬les armées‭ ‬de l’islam se heurtent à la résistance d’une partie des tribus berbères de l’Algérie actuelle‭. ‬Dans ce contexte‭, ‬comment se développent la langue arabe et l’islam au sein de ces sociétés préexistantes‭ ? ‬

Avec Mehdi Ghouirgate, Maître de conférence, directeur du département d’arabe de l’Université Montaigne de Bordeaux et Kamal Nait-Zerad, directeur du LACNAD (Langues et Cultures du Nord de l’Afrique et des Diasporas) de l’INALCO.

Conférence du 5 mars 2019 en partenariat avec l’association Maidan et Sciences Po Lille

Tandis que le monde a les yeux braqués sur‭ ‬l’Algérie‭, ‬le conflit occupe de multiples théâtres extérieurs‭. ‬La guerre ne s’est pas jouée qu’en Algérie‭.‬

Interventions :
– L’équipe de football du FLN par Stanislas Frenkiel, Maître de Conférences à l’UFR STAPS de l’Université d’Artois et membre de l’Atelier SHERPAS
– Perception de la guerre d’Algérie dans les pays arabe par Étienne Peyrat, Maître de conférences en histoire contemporaine à Sciences-Po Lille
– Nedjib Sidi Moussa, docteur en science politique et associé au CESSP, auteur de Algérie, une autre histoire de l’indépendance, éditions PUF, à paraître le 6 mars
– Modération et contextualisation par Sylvie Thénault, directrice de recherche CNRS

Conférence du 2 mars 2019

Avec Fouad Soufi, historien spécialiste de la guerre d’Algérie, conservateur en chef aux Archives nationales d’Algérie et chercheur au Centre de recherches en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC) d’Oran, Natalya Vince, enseignante-chercheuse à l’Université de Portsmouth, Grande-Bretagne et Amar Mohand Amer, Directeur de la Division Socio-anthropologie de l’histoire et de la mémoire (HistMém), Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle, (CRASC), Oran.

Conférence de 2 mars 2019

Comment transmet-on les témoignages autour de la guerre d’Algérie‭, ‬comment l’enseigne-t-on en France et en Algérie‮ ‬‭? ‬

Avec
Sébastien Ledoux, chercheur en histoire contemporaine à l’Université de Paris 1 et enseignant à Sciences Po
Paul-Max Morin, doctorant et chargé de mission à l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG)
Amar Mohand Amer, Chercheur au Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle, (CRASC), Oran.

Conférence du 1er mars 2019

Historien engagé, Benjamin Stora n’a eu de cesse de panser les plaies ouvertes par la guerre d’Algérie en pratiquant une histoire novatrice ouverte bien au-delà du champs académique.

Aujourd’hui président du Conseil d’orientation du Musée national de l’histoire de l’immigration, grand prêteur de l’exposition « Photographier l’Algérie », Benjamin Stora poursuit ses activités de recherche et d’enseignement.

Soucieux de dépassionner une histoire violente en rassemblant les mémoires sans les confronter, ses travaux sur le passé éclairent les paysages politiques actuels en France comme en Algérie. Benjamin Stora constitue sans conteste l’un des piliers du pont qui relie les deux pays.

Grand témoin de cette saison algérienne, Benjamin Stora échangera avec Naïma Yahi, historienne spécialiste de l’immigration maghrébine et directrice du réseau Pangée Network.

Table-ronde du 29 mai 2018 à la MESHS (Lille)
Dans le cadre des Rendez-vous de l’Histoire du monde arabe et en partenariat avec la Maison Européenne des Sciences Humaines et Sociales (MESHS)

Table-ronde animée par Abdelhafid Hammouche, sociologue, professeur à l’Université de Lille

L’immigration arabe dans le Nord de la France (1900-1990)
Intervention de Jean-René Genty, historien spécialiste de l’immigration algérienne

L’expression « immigration arabe » désigne l’ensemble des migrants originaires d’une vaste aire géographique englobant Maghreb, Proche Orient et péninsule arabique dont l’arabe est la langue dominante ou officielle voire co-officielle. Dans la région du Nord, les populations migrantes relevant de cet ensemble proviennent essentiellement des territoires du Maghreb.
Pour aborder cette histoire, il faut se souvenir combien a pesé – et pèse encore – le poids de la matrice coloniale – sur la situation des migrants et de leurs descendants. Comme l’a rappelé récemment François Héran dans sa leçon inaugurale au collège de France « Si les populations du Maghreb sont si nombreuses à venir chez nous, c’est d’abord que nous nous sommes invités chez elles et de la plus rude des manières »1. La période coloniale a structuré la mise en rapport des populations d’origines différentes et a formaté des rapports sociaux et culturels qui perdurent encore fortement aujourd’hui à travers un certain nombre de questions comme les discriminations, les processus interactifs de ghettoïsation, la place du religieux etc.
Dans cette perspective, des éléments s’imposent d’emblée, l’importance de l’immigration algérienne dont le souvenir s’est estompé, le poids des facteurs économiques (le besoin de main d’œuvre pendant une longue période) et politiques (le rôle des deux guerres mondiales) et de manière plus générale celui des événements géo politiques (la question de la Palestine dès les années vingt, la décolonisation, la situation des pays du Maghreb à compter des années quatre-vingt-dix …)
Les problématiques évoluèrent tout au long du siècle avec l’enracinement, l’installation dans l’histoire régionale, c’est-à-dire dans le temps et dans l’espace. Cependant, au-delà de l’observation de ces grandes tendances, il faut aussi regarder les innombrables évolutions individuelles constituant un ensemble de « vies minuscules ». Le propos esquissera quelques lignes directrices indiquant à la fois des tendances courant tout au long de la période considérée et proposant quelques repères chronologiques.

Archives et histoire de l’immigration maghrébine : focus sur le Nord
Intervention de Sarah Clément, responsable du développement à l’association Génériques

L’histoire de l’immigration sur laquelle l’association Génériques travaille depuis 1987 a permis de réaliser un inventaire des archives publiques et privées sur les étrangers en France, en partenariat avec les Archives de France. Ce travail a été accompagné d’une campagne de mobilisation sur les fonds privés de l’immigration (associations, militants, syndicats, particuliers, etc.) qui a révélé des petites et des grandes histoires.

Depuis, Génériques aide à faire émerger des fonds d’archives pour les déposer et les valoriser, afin de faire connaître et transmettre l’histoire et les mémoires à travers les archives, aussi diverses soient elles. L’histoire de l’immigration fait partie intégrante de l’histoire nationale, européenne et méditerranéenne et l’enjeu est aussi de mettre en perspective l’histoire et les archives des pays d’origine et des pays d’accueil (ou de passage).

Les archives d’associations ou de personnalités comme les footballeurs N. Kourichi (de Lens) et A. et C. Oudjani sont rendues disponibles au public grâce au portail Odysséo, publié par l’association Génériques. Il reste un travail important à mener sur les archives d’autres acteurs associatifs, comme l’Association des mineurs marocains du Nord Pas de Calais, ou l’association des anciens salariés du Peignage de la Tossée.

Conférence du 14 décembre 2017 à l’IMA-Tourcoing

La conférence aborde les questions suivantes‭ : ‬la première concerne le rôle de la langue arabe comme instrument‭, ‬à partir de la‭ ‬seconde moitié du VIIIe‭ ‬siècle‭, ‬du processus d’appropriation des savoirs produits par les civilisations préislamiques‭. ‬La seconde a trait à son rôle d’outil de production de nouveaux savoirs et d’instrument d’échanges et de débats dans les controverses interconfessionnelles des IXe‭-‬Xe‭ ‬siècles‭. ‬La troisième concerne le rôle qu’elle a joué‭, ‬à partir de la fin du XIe siècle‭, ‬comme vecteur de la circulation des sciences de l’espace musulman vers l’Europe‭.‬

Avec‭ : ‬Ahmed Djebbar‭,‬‭ ‬mathématicien‭, ‬historien des sciences et des mathématiques et professeur émérite à l’université de Lille.

Conférence du 17 octobre 2017

En partenariat avec Orient XXI
Animé par Étienne Peyrat

C’est une relation spéciale‭, ‬faite d’amours et de haines‭, ‬de tensions et non-dits‭, ‬de collusions et d’incompréhensions qu’explorent‭  ‬le journaliste‭ ‬Alain Gresh‭, ‬ancien rédacteur en chef du Monde diplomatique et spécialiste reconnu du monde arabe‭, ‬et‭ ‬Hélène Aldeguer‭, ‬dessinatrice et illustratrice dans la bande-dessinée‭ ‬Un Chant d’amour‭ (‬La Découverte‭, ‬2017‭). ‬L’ouvrage raconte un demi-siècle de relations franco-israélo-palestiniennes‭. ‬Il dévoile non seulement comment Paris a joué un rôle‭ ‬diplomatique central dans le conflit israélo-arabe‭, ‬mais également comment ce conflit est très tôt devenu une‭ ‬‮”‬ passion française “.

Table-ronde du 24 mai 2017 à l’Université Lille 3 dans le cadre des Rendez-vous de l’histoire du monde arabe #3.

Par Christian Grataloup, géographe spécialiste de géohistoire, de didactique et de modélisation graphique, professeur à l’université Paris VII. • Animée par Isabelle Surun, professeur d’histoire contemporaine, Lille SHS, IRHIS

L’orientalisme occidental a imaginé un espace sans géographie. La carte de l’Orient mérite donc d’être faite et analysée : c’est l’objet de cette conférence. Cette géographie en trois ensembles ( Orient, Occident, reste du Monde) correspond à de très anciennes logiques géohistoriques. Tracer les frontières de l’Orient revient à mettre en miroir cartes historiques et images mentales dans un jeu de coproduction entre géopolitique et représentations collectives.

Conférence du 24 mai 2017 à l’Université Lille 3 dans le cadre des Rendez-vous de l’Histoire du monde arabe #3

Par Christian Grataloup, géographe spécialiste de géohistoire, de didactique et de modélisation graphique, professeur à l’université Paris VII. • Animée par Isabelle Surun, professeur d’histoire contemporaine, Lille SHS, IRHIS

L’orientalisme occidental a imaginé un espace sans géographie. La carte de l’Orient mérite donc d’être faite et analysée : c’est l’objet de cette conférence. Cette géographie en trois ensembles ( Orient, Occident, reste du Monde) correspond à de très anciennes logiques géohistoriques. Tracer les frontières de l’Orient revient à mettre en miroir cartes historiques et images mentales dans un jeu de coproduction entre géopolitique et représentations collectives.

Conférence du 24 mai 2017 à l’Université Lille 3 dans le cadre des Rendez-vous de l’Histoire du monde arabe #3

Par Jean-Charles Ducène, spécialiste de l’Islam médiéval, Université libre de Bruxelles. • Animée par Charles Mériaux. professeur d’histoire médiévale, Lille SHS , lrhis

Lorsque les savants musulmans du Moyen Âge ont pensé l’espace politique de l’islam sur l’oekumène, ils l’ont forcément distingué de ce qui était autre à sa périphérie, avec par conséquent l’émergence d’une zone d’entre deux, mal définie et mouvante selon les aléas des événements. En outre, loin d’être monolithique, l’islam médiéval connaît rapidement des divisions politiques régionales débouchant sur des frontières internes, elles aussi mobiles et vécues de multiples manières selon les acteurs. Ces limites ont reçu des définitions différentes selon les points de vue : politique, juridique ou géographique. C’est cette matière qui sera abordée en ayant recours tant aux cartes médiévales qu’aux témoignages des voyageurs et des érudits.

Conférence du 2 février 2015 à la médiathèque André Malraux de Tourcoing.

La Première Guerre mondiale a redessiné les frontières du Proche-Orient autour d’un plan de partage entre Français et Britanniques. Cent ans après, ces découpages stratégiques permettent de comprendre les impasses, les tensions que vit cette partie du monde.

Avec : Henry Laurens, professeur au Collège de France, titulaire de la Chaire d’Histoire contemporaine du monde arabe.

Conférence du 13 mars 2014 à la médiathèque Andrée Chedid de tourcoing

Avec Saadane BENBABAALI, écrivain, essayiste et traducteur de langue française et de langue arabe.

Après la Reconquista de 1492, Aben Hamet, fils du dernier roi Maure, caresse l’espoir de reconquérir l’Andalousie et revient secrètement à Grenade. L’histoire d’Aben Hamet a inspiré Chateaubriand, Théodore Dubois et aujourd’hui Jean-Claude Malgoire pour l’Atelier lyrique de Tourcoing. A travers cette figure méconnue, c’est tout un pan oublié de l’histoire de l’Andalousie qui resurgit. Retour sur cette période où l’Andalousie était arabe.

Un événement en partenariat avec l’Atelier lyrique de Tourcoing et le Réseau des idées – Médiathèques de Tourcoing, dans le cadre de la phase de préfiguration de l’implantation de l’Institut du monde arabe en Nord-Pas de Calais, action menée en partenariat avec l’IMA, la Région Nord-Pas de Calais, la Ville de Roubaix, la Ville de Tourcoing et avec le soutien de l’Union.

Conférence du 5 avril 2018 à l’IUT B de Tourcoing
Dans le cadre de l’exposition Chrétiens d’Orient, 2000 ans d’histoire présentée au MUba Eugène Leroy du 23 février au 11 juin 2018
En partenariat avec l’Oeuvre d’Orient

Chacun sait que le Coran contient de nombreux éléments d’origine biblique. On a souvent traité le problème en se concentrant de façon quasi exclusive sur l’origine de ces emprunts. Mais si on veut traiter le sujet d’un point de vue historique, il faut également s’interroger sur la manière dont le Coran s’approprie et reconstruit ces emprunts dans son propre argumentaire. Ce n’est d’ailleurs pas une originalité. Aussi bien le judaisme que le christianisme ont eux aussi beaucoup emprunté aux champs culturels et religieux de la haute antiquité du Proche et du Moyen Orient

Avec‭ ‬Jacqueline Chabbi‭,‬‭ ‬historienne‭, ‬professeur‭ ‬à l’Université Paris VII et‭ ‬Samir Arbache‭, ‬historien‭, ‬professeur à l’Université Catholique de Lille‭.‬

Conférence du 22 mars 2018 à l’IUT B de Tourcoing
Dans le cadre de l’exposition Chrétiens d’Orient, 2000 ans d’histoire présentée au MUba Eugène Leroy du 23 février au 11 juin 2018
En partenariat avec l’Oeuvre d’Orient

Avec Johannes den Heijer‭, ‬professeur à l’Université‭ ‬catholique de Louvain et‭ ‬Guillaume Dye, professeur d’islamologie à l’Université libre de Bruxelles. Conférence animé par Samir Arbache, professeur à l’Université catholique de Lille.

Conférence du 6 mars 2015 dans le cadre du cycle Les Arabes dans l’Histoire et les musulmans dans le monde

Ghaleb Bencheikh anime cinq rendez-vous dont la vocation est d’apporter un éclairage culturel, social et historique sur les temps forts qui ont marqué l’histoire des peuples arabes et de l’Islam. Ghaleb Bencheikh est administrateur de la Société des Amis de l’IMA, journaliste et présentateur de l’émission Islam sur France 2.

Cette première conférence dressera un panorama général de l’Arabie aux VIe et VIIe siècle et de son contexte social, politique et religieux.

En partenariat avec Radio Pastel, dans le cadre de la phase de préfiguration de l’implantation de l’IMA en Nord-Pas de Calais, action menée en partenariat avec l’IMA, la Région Nord-Pas de Calais, la Ville de Roubaix, la Ville de Tourcoing et avec le soutien de l’Union.

Conférence du 27 mars 2015 dans le cadre du cycle Les Arabes dans l’Histoire et les musulmans dans le monde

Ghaleb Bencheikh anime cinq rendez-vous dont la vocation est d’apporter un éclairage culturel, social et historique sur les temps forts qui ont marqué l’histoire des peuples arabes et de l’Islam. Ghaleb Bencheikh est administrateur de la Société des Amis de l’IMA, journaliste et présentateur de l’émission Islam sur France 2.

C’est à la fois le contenant et le contenu du Coran qui sont étudiés dans cette conférence. Ghaleb Bencheikh propose une présentation approfondie du Livre, de son architecture générale et de la manière avec laquelle il a été colligé.

En partenariat avec Radio Pastel, dans le cadre de la phase de préfiguration de l’implantation de l’IMA en Nord-Pas de Calais, action menée en partenariat avec l’IMA, la Région Nord-Pas de Calais, la Ville de Roubaix, la Ville de Tourcoing et avec le soutien de l’Union.

Conférence du 17 avril 2015 dans le cadre du cycle Les Arabes dans l’Histoire et les musulmans dans le monde

Ghaleb Bencheikh anime cinq rendez-vous dont la vocation est d’apporter un éclairage culturel, social et historique sur les temps forts qui ont marqué l’histoire des peuples arabes et de l’Islam. Ghaleb Bencheikh est administrateur de la Société des Amis de l’IMA, journaliste et présentateur de l’émission Islam sur France 2.

Cette conférence propose un tour d’horizon des premiers califes, dits orthodoxes, incarnation de la rectitude spirituelle, avant de découvrir l’histoire des Omeyyades et des Abbassides.

En partenariat avec Radio Pastel, dans le cadre de la phase de préfiguration de l’implantation de l’IMA en Nord-Pas de Calais, action menée en partenariat avec l’IMA, la Région Nord-Pas de Calais, la Ville de Roubaix, la Ville de Tourcoing et avec le soutien de l’Union.

Conférence du vendredi 29 mai 2015

La contribution des Arabo-musulmans au corpus du savoir universel
Par Ghaleb Bencheikh, administrateur de la Société des Amis de l’IMA, journaliste et présentateur de l’émission Islam sur France 2. Président de la Conférence mondiale des religions pour la paix, il appartient au comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de non-violence et de paix.

Les mathématiques, l’astronomie, la philosophie, la littérature, la poésie… L’âge d’or de la civilisation arabo-musulmane a grandement participé à l’enrichissement du corpus du savoir universel.

Conférence du 23 septembre 2014 à l’Institut du monde arabe en Nord-Pas de Calais, dans le cadre de l’exposition Un Art secret, les écritures talismaniques de l’Afrique de l’Ouest.

Avec : Alain EPELBOIN, médecin anthropologue, vidéaste, chercheur au CNRS-MNHN de Paris, collecteur des objets et commissaire de l’exposition Un Art secret.

Comment a été constituée la collection présentée dans l’exposition ? Cette conférence se propose de penser l’efficacité de ces talismans, au-delà de croyances religieuses ou mystiques, en tant qu’« objets transitionnels », c’est-à-dire d’objets de mémoire consciente et non consciente de personnes, de lieux, d’événements, d’émotions.

Dans le cadre de la phase de préfiguration de l’implantation de l’IMA en Nord-Pas de Calais, action menée en partenariat avec l’IMA, la Région Nord-Pas de Calais, la Ville de Roubaix, la Ville de Tourcoing et avec le soutien de l’Union.

L’univers tel qu’il est présenté par le Coran est peuplé par trois espèces d’êtres doués de raison : les anges, les hommes et les djinns. Le Coran, les hadiths ainsi que d’autres textes traditionnels détaillent les rôles joués par les anges et les djinns dans la trajectoire de la vie terrestre des hommes. Si les hommes sont invités à faire des choix individuels conscients et constants durant leurs vies, les anges comme les djinns y interviennent dans de nombreuses circonstances, que cet exposé entendra clarifier.

Avec : Pierre Lory, directeur d’études à la Section des Sciences religieuses de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, où il assure la chaire de mystique musulmane. Il a écrit plusieurs ouvrages sur la mystique et l’ésotérisme en Islam.

Dans le cadre de la phase de préfiguration de l’implantation de l’IMA en Nord-Pas de Calais, action menée en partenariat avec l’IMA, la Région Nord-Pas de Calais, la Ville de Roubaix, la Ville de Tourcoing et avec le soutien de l’Union.

Conférence du 5 octobre 2019

Dès l’orée du XXe siècle, les grandes villes égyptiennes participent à la naissance du cinéma universel et l’émergence rapide d’un marché régional. Un temps d’arrêt sur les années 1950 et 1960 permettra de mettre en lumière l’âge d’or du cinéma égyptien et d’interroger les transformations artistiques et économiques, au-delà du contexte national et dans la durée. Cette époque charnière est marquée aussi bien par la réorganisation de l’industrie – dans sa production, ses studios et la distribution des films – que par des changements plus profonds dans les créations artistiques avec l’apparition d’une nouvelle génération de metteur en scène, et des œuvres qui renouvellent les registres cinématographiques. Charlotte Deweerdt

— LES INTERVENANTS —

> Amal Guermazi
musicologue et chercheuse à la Cinémathèque française, co-commissaire de l’exposition Youssef Chahine (nov.18 > janv. 19 à la Cinémathèque française)

> Charlotte Deweerdt
docteur en Histoire de l’Egypte moderne, chercheuse associée à l’IREMAM

> Hassan El-Geretly
Homme de théâtre, directeur de la troupe El Warsha, ayant travaillé à côté de Youssef Chahine de 1984 à 1987

Table-ronde du 5 octobre 2019

Les intervenants évoquent les figures emblématiques égyptiennes d’hier, mais aussi d’aujourd’hui, la naissance de l’industrie musicale et la diffusion de la musique à travers les radios, les télévisions et les concerts autant dans les pays arabes que dans le reste du monde.

Entre Afrique et Asie, Méditerranée et mer Rouge, l’Égypte occupe une position géographique exceptionnelle. Carrefour des cultures et berceau de civilisations millénaires, laissant à jamais leurs traces dans la société égyptienne, elle a aussi une histoire parmi les plus anciennes et les plus belles de l’humanité.
La diversité ethnique de son peuple, fort de plus de 90 millions d’habitants et la richesse de sa culture octroient à ce pays un trésor musical inestimable : mélodies du désert et des montagnes, bédouine et citadine, savante et populaire, sacrée et profane…
La musique classique égyptienne puise sa source dans les répertoires persan et turc tant sur le plan mélodique que rythmique. Elle reprend, en condensé, d’anciennes formes dites savantes comme le mouwachchah, la qasîda et le dawr, le bachraf ou le samâ’î. Les mutations technologiques et médiatiques (naissance de la radio, TV, cinéma, disque et cassette…) du XXe siècle bouleversent les formes et les durées musicales. C’est dans ce contexte culturel que naissent de puissantes vedettes de la chanson devenues idoles et meneuses, telles la diva Oum Kalsoum, Asmahan, Abdel Halim Hafez ou le célèbre musicien et chanteur Mohamed Abdel Wahab. Pendant près d’un demi-siècle, Le Caire, incontournable centre de gravité de la musique arabe, avait imposé sa loi sur tous les marchés artistiques arabes, lesquels taillaient toutes leurs compositions sur le « patron » de la capitale égyptienne. Il y avait donc la musique de la métropole du Nil et le reste qui avait du mal à émerger et à grandir sous l’ombre d’une tutelle des plus fermes. La disparition de tous les géants, entre 1974 et 1991, avait sonné la fin toute symbolique d’un règne sans partage et s’était traduit par le réveil des musiques régionales et l’explosion de la jeel music, cousine du raï algérien.
Cela ne signifiait nullement qu’Oum et les autres aient dit leur dernier refrain car, aujourd’hui, toute une nouvelle génération a renoué avec leur répertoire ainsi qu’avec celui des précurseurs des années 1920.
Texte de Rabah Mezouane

— LES INTERVENANTS —

> Coline Houssais
Enseignante à Sciences Po, auteure d’une anthologie de la musique arabe, à paraître en 2020 aux éditions Le Mot et le Reste
> Rabah Mezouane
Journaliste et critique musical, ancien programmateur musical de l’IMA et consultant pour divers festivals de musiques nationaux et internationaux.
> Ysabel Saïah-Baudis
Directrice des éditions Orients, auteur notamment de “Oum Kalsoum, étoile de l’Orient” (2016, éd. du Rocher)

Photo de couverture : Creative commons Mmaradji

Leçon inaugurale des cours d’histoire de l’art de l’IMA-Tourcoing 2019-2020
2 octobre 2019

C’est graduellement au XXème siècle que le monde arabe a adopté tant les formes que les techniques de la modernité et des avant-gardes. Le début du XXIème siècle est quant-à-lui caractérisé par une inflation muséale dans le monde arabe, par l’explosion d’un marché de l’art dans le Golfe et des acquisitions tonitruantes dont les médias rendent régulièrement compte, et surtout par une visibilité renforcée des artistes de cette région dans et hors leurs frontières d’origine. Ce cours inaugural a pour finalité d’introduire et d’interroger de manière critique les raisons de ces évolutions remarquables.

Par
> Mario Choueiry : Chargé de mission à l’Institut du monde arabe, spécialiste de l’art contemporain, diplômé de l’École du Louvre et de l’IEP de Paris. Il enseigne actuellement l’histoire de l’art moderne à la Sorbonne Abu Dhabi et à l’École du Louvre.

En partenariat avec Sciences Po Lille et Maidan.

Conférence du 13 octobre 2018 dans le cadre de la semaine hommage à Mahmoud Darwich

Mahmoud Darwich a profondément marqué l’histoire de la poésie arabe contemporaine. Depuis son premier recueil (Feuilles d’olivier, 1964) jusqu’au dernier (La Trace du papillon, 2008), il n’a cessé de se renouveler, gardant à la fois l’admiration des fins connaisseurs et la fidélité du grand public. Palestinien et arabe par son enracinement, il s’est nourri de la lecture des grands poètes contemporains, de Pablo Neruda à René Char et de Yannis Rítsos à Derek Walcott, à la recherche de ce qu’il appelait « les cadences du monde moderne ». Dans cette conférence à deux voix, ses amis Elias Sanbar et Farouk Mardam Bey qui l’ont longtemps côtoyé reviennent sur son parcours poétique.

Traducteur de l’œuvre de Darwich en français, Elias Sanbar est l’ambassadeur de Palestine à l’Unesco.
Farouk Mardam Bey, ancien conseiller culturel à l’Institut du monde arabe, dirige la collection Sindbad chez Actes Sud.

Conférence du mardi 3 octobre 2017

Conférence du mardi 4 avril  2017

Conférence du mardi 28 mars 2017

L’art moderne naît, dans le monde arabe, de l’adoption de la modalité occidentale, entre la fin du 19^ème et le début du 20^ème siècle. Académique et orientalisant à ses débuts, il s’orientera, dès les indépendances, vers une adaptation à des éléments du patrimoine local, une thématique qui dominera pratiques et discours jusqu’à la fin des années 1980, lorsque l’art contemporain fait son apparition. Cette introduction historique permettra de faire le lien avec l’importante collection d’art arabe moderne de l’IMA et d’en présenter quelques œuvres-clé.

Par Silvia Naef : professeure ordinaire à l’Unité d’arabe de l’Université de Genève et directrice du Master Moyen-Orient (MAMO). Elle a enseigné dans les universités de Bâle et Tübingen (1995-2001) et a été invitée dans les universités de Toronto (2007-2009), Sassari, (2012), Göttingen (2013), ainsi qu’à l’Ecole Normale Supérieure, Paris (2016). Spécialiste de l’art moderne dans le monde arabe et de la question des images en Islam, elle a dirigé la publication de Visual Modernity in the Arab World, Turkey and Iran: Reintroducing the ‘Missing Modern’ (Etudes Asiatiques, 2016). Elle est l’auteur de : Y a-t-il une question de l’image en Islam ? (2^ème éd. 2015 (2004) ; allemand 2007, italien 2011, farsi 2015) ; A la recherche d’une modernité arabe, L’évolution des arts plastiques en Egypte, au Liban et en Irak (1996 ; arabe 2008). Elle a été la responsable du projet de recherche Other Modernities: Patrimony and Practices of Visual Expression Outside the West (2013-2017), soutenu par le Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique.

RENCONTRE avec‭ ‬Ahmed Saadawi animée par Paula Jacques, animatrice et productrice, présentatrice de Cosmopolitain sur France Inter jusque 2016

Conférence du mardi 7 mars 2017

Rencontre avec‭ ‬Ahmed Saadawi‭,‬‭ ‬pour son livre‭ ‬Frankenstein à Bagdad‭ ‬‭(‬éditions Piranha‭). ‬Conte aussi fantasmagorique que réaliste situé dans l’Irak de l’après Saddam Hussein‭, ‬le roman a reçu le Prix international du roman arabe 2014‭. ‬À‭ ‬Bagdad‭, ‬en ce printemps 2005‭, ‬Hadi le chiffonnier récupère les fragments de corps sur les lieux des attentats pour les coudre ensemble‭. ‬Il raconte à qui veut bien lui payer un verre qu’une âme errante a donné vie à cette créature‭, ‬qui écume désormais les rues pour venger les innocents dont elle est constituée‭.‬

conférence du 26 avril 2016 à la Maison Folie Hospice d’Havré (Tourcoing)

Trop rares sont celles et ceux qui bâtissent des ponts là où règnent le repli sur soi et la méfiance vis-à-vis de ceux qui a priori ne nous ressemblent pas. Cette table-ronde se veut un pied-de-nez aux pessimistes et aux défenseur d’une identité individuelle et collective figée, en donnant la parole à des artistes, chercheurs ou citoyens dont les initiatives questionnent notre rapport à l’autre et donc notre propre destinée.

Avec :
Inès Weill-Rochant et Kenza Alaoui, créatrices du festival pluridisciplinaire Pélerinage en décalage
https://www.facebook.com/pelerinagend…

Medhi-Georges Lahlou, artiste plasticien dont le travail joue avec les symboles de la tradition musulmane, avec le corps confronté à l’identité, notamment religieuse. http://www.mehdigeorgeslahlou.com/

Rencontre animée par Coline Houssais, directrice du magazine USTAZA. l’agenda culturel arabe.

Conférence du 7 avril 2015 à l’IMA Nord-Pas de Calais

Dans le monde arabe, l’édition du livre de jeunesse s’est développée plus tard qu’ailleurs. Ce n’est qu’après les nombreux bouleversements vécus par les sociétés arabes qu’elle a réellement démarré. Des premières maisons d’édition aux développements actuels, retour sur une jeune histoire méconnue et sur le travail de l’un des pionniers de ce mouvement, le tunisien Raouf Karray.

Avec : Raouf Karray, peintre et illustrateur tunisien, professeur des Arts Graphiques à l’Institut Supérieur des Arts et Métiers de Sfax.

Conférence du 17 mai 2016 à l’Université Lille 3 dans le cadre des Rendez-vous de l’Histoire du monde arabe

Avec : Maurice Sartre, professeur émérite d’histoire ancienne à l’Université François Rabelais de Tours. Conférence animée par Emmanuel Laurentin, animateur sur France Culture de La Fabrique de l’histoire.

Les destructions à Palmyre depuis le début du conflit syrien n’ont commencé à émouvoir l’Occident que lorsque Daesh s’en est pris de façon spectaculaire aux monuments du site antique. Ces faits tragiques – qui ne sont qu’une goutte d’eau dans la tragédie que traverse le peuple syrien – conduisent à nous interroger sur au moins deux aspects. D’une part, pourquoi Palmyre a-t-elle une telle valeur emblématique aux yeux de l’Occident, et que représente-t-elle sur le plan historique ? D’autre part, pourquoi détruire avec un tel acharnement ce patrimoine : est-ce seulement un moyen de lutter contre l’idolâtrie comme le prétend Daesh, y a-t-il d’autres raisons plus profondes ?

Conférence du 16 novembre 2018 dans le cadre du week-end « Palestine : 3 jours pour comprendre » en partenariat avec l’iReMMO

Discussion entre‭ ‬Leïla Shahid‭,‬ déléguée générale de l’Autorité Palestinienne en France‭ (‬1994‭-‬2005‭) ‬et‭ ‬ambassadrice de la Palestine auprès de l’UE‭,‬‭ (‬2005‭-‬2015‭) ‬et‭ ‬René Backmann‭, ‬journaliste‭ (‬Mediapart‭).‬

Conférence du 15 novembre 2019

Toutankhamon, Néfertiti, Cléopâtre : des noms qui fascinent. Mais l’art de l’Égypte antique est lui aussi porteur de rêve, au point que tout un chacun souhaite se l’approprier en le copiant et en le réinterprétant. Cette égyptomanie touche de nombreux domaines de l’art, mais aussi le cinéma, la bande dessinée et la publicité. À l’aide de documents photographiques glanés aux quatre coins du monde, Jean-Marcel Humbert va vous donner les clés permettant de déchiffrer ce nouveau « mystère des Pharaons ».

— LES INTERVENANTS —

> Jean-Marcel Humbert, égyptologue et historien de l’art, conservateur général honoraire du patrimoine.

> Modération : Jacques Poirson, Vice-président de l’association lilloise Papyrus

Conférence du 16 novembre 2019

Dans cette conférence, il s’agit de présenter la ville du Caire, depuis la fondation de Fustât par les conquérants arabes au VIIe siècle, jusqu’à sa conquête par les Ottomans en 1517. On explorera comment les différentes dynasties et leurs manières de gouverner (les califes chiites que furent les Fatimides comme les sultans sunnites qu’étaient les Ayyoubides et les Mamlouks) ont généré une fabrique urbaine différente d’une dynastie à l’autre.

— LES INTERVENANTS —

> Michel Tuchscherer, Historien, professeur émérite de l’Université Aix-Marseille

Photo de couverture : Creative common