EXPOSITION ÉVÉNEMENT

Trio Rimitti Khaled Hasni © Imene Ziani

Trio Rimitti Khaled Hasni © Imene Ziani

27 février > 27 juillet 2025

Du mardi au dimanche
13h > 17h45

Tarif plein 5 € / Tarif réduit : 4 €
Accessible sur le Pass Culture
Gratuit C’Art

Visites guidées 7 / 6 €
Samedi et dimanche
15h30

Trio Rimitti Khaled Hasni © Imene Ziani

EXPOSITION ÉVÉNEMENT

27 février >
27 juillet 2025

Du mardi au dimanche
13h > 17h45

Plein tarif : 5 €
Tarif réduit : 4 €
Accessible sur le Pass Culture
Gratuit C’Art

Visites guidées : 7 / 6 €
Samedi et dimanche
15h30

Abdessamad EL MONTASSIR, Ayachef, 2018, FNAC 2021-0017, Centre national des arts plastiques, © Adagp, Paris, 2022 / Cnap

En produisant la première exposition consacrée à la musique raï, l’Institut du monde arabe-Tourcoing souhaite rendre l’hommage nécessaire et indispensable à cet élan musical qui a transcendé les barrières sociales, géographiques et culturelles pour devenir au fil du XXe siècle un patrimoine commun.
Né dans l’intimité des familles, au début du siècle précédent, en opposition aux contraintes sociales et politiques, le raï est consacré au patrimoine culturel immatériel de l’humanité en 2022, ce qui l’a remis sur le devant de la scène et ce qui nous rappelle qu’il est l’une des expressions populaires majeures de notre époque.

Abdessamad EL MONTASSIR, Ayachef, 2018, FNAC 2021-0017, Centre national des arts plastiques, © Adagp, Paris, 2022 / Cnap

En produisant la première exposition consacrée à la musique raï, l’Institut du monde arabe-Tourcoing souhaite rendre l’hommage nécessaire et indispensable à cet élan musical qui a transcendé les barrières sociales, géographiques et culturelles pour devenir au fil du XXe siècle un patrimoine commun.

Né dans l’intimité des familles, au début du siècle précédent, en opposition aux contraintes sociales et politiques, le raï est consacré au patrimoine culturel immatériel de l’humanité en 2022, ce qui l’a remis sur le devant de la scène et ce qui nous rappelle qu’il est l’une des expressions populaires majeures de notre époque.

Quelles que soient les époques, la musique raï se fait l’écho des aspirations et des révolutions populaires, bouleverse les mœurs et aiguise les révoltes. On chante le raï comme le blues depuis l’Oranie, région de l’Ouest algérien au sein de laquelle elle sera cantonnée jusqu’au début des années 1980. Avec le raï, les femmes portent haut et fort leurs revendications contre le patriarcat, pour la liberté et la célébration de la passion amoureuse.

Les trois grands épicentres sont Oran, Sidi Bel Abbès et Aït Témouchent : les pionniers comme Cheikh Hamada ouvrent la voie aux générations futures jusqu’aux plus connus Cheb Khaled et Cheb Mami. Les femmes ne sont pas en reste et acquièrent leur titre de Cheikhates dans les mariages et fêtes familiales. Elles célèbrent les légendes ancestrales et racontent sans aucun tabou les cœurs brisés et les injustices du patriarcat. La reine du genre reste sans nul doute Cheikha Rimitti à la carrière d’une longévité incroyable mais aussi qui a su, sans se départir de son style inimitable, se faire connaître à l’international.

Khaled et ses amis à Oran, 1984 ©Martin Meissonier

Ya milouda de Bouteldja Belkacem Coll. Part. Felfel Factory. D.R.

C’est l’arrivée des arrangements au synthétiseur du « pop raï » au tournant des années 70/80 incarné par la génération de Cheba Fadela et Cheb Sahraoui qui fait de la musique raï, l’hymne de la jeunesse algérienne, puis bientôt de la jeunesse des quartiers populaires en France. Aujourd’hui, la dernière innovation stylistique attribuée à l’autotune et au vocodeur n’éloigne pas plus ce répertoire de son essence : celle d’être le reflet du peuple de la rue, très jeune et très précaire, y compris parmi la jeunesse issue de l’immigration en France. En effet, c’est bien par les enfants de l’immigration maghrébine que le raï fait souche au milieu des années 80 sous une forme renouvelée, en France, avant de connaître une reconnaissance internationale.

Partant de ce constat historique et patrimonial, cette exposition offre une expérience de visite à la fois artistique, ludique et interactive.

Où chacun‭, ‬petit ou grand‭, ‬est invité à s’amuser‭, ‬en se glissant dans la‭ ‬‮«‬‭ ‬Chtah Box‭ ‬‮»‬‭ ‬pour apprendre les pas de la danse raÏ‭ ‬et enregistrer son propre clip‭, ‬en chantant dans le‭ ‬‮«‬‭ ‬KaRaïoké‭ ‬‮»‬‭ ‬les tubes du raÏ‭ ‬ou en jouant à nos quizzs‭, ‬arcade raï et à bien d’autres jeux conçus pour l’occasion‭.‬

Avec les reconstitutions de la façade du mythique Disco Maghreb et d’un cabaret raï‭, ‬plongez dans les lieux emblématiques de la musique raï‭. ‬

C’est la première fois qu’autant d’objets et d’archives sur l’histoire du raï sont réunis‭. ‬Issus de collections publiques ou privées‭, ‬d’artistes ou de producteurs de France et d’Algérie‭, ‬on y retrouve notamment les instruments qui ont marqué la musique raï‭, ‬des tenues de scène ou encore une impressionnante collection de vinyles et de cassettes audio qui donne à voir l’immense répertoire de la chanson raï‭.‬

Khaled et ses amis à Oran, 1984 ©Martin Meissonier

Quelles que soient les époques, la musique raï se fait l’écho des aspirations et des révolutions populaires, bouleverse les mœurs et aiguise les révoltes. On chante le raï comme le blues depuis l’Oranie, région de l’Ouest algérien au sein de laquelle elle sera cantonnée jusqu’au début des années 1980. Avec le raï, les femmes portent haut et fort leurs revendications contre le patriarcat, pour la liberté et la célébration de la passion amoureuse.

Les trois grands épicentres sont Oran, Sidi Bel Abbès et Aït Mouchent : les pionniers comme Cheikh Hamada ouvrent la voie aux générations futures jusqu’aux plus connus Cheb Khaled et Cheb Mami. Les femmes ne sont pas en reste et acquièrent leur titre de Cheikhates dans les mariages et fêtes familiales. Elles célèbrent les légendes ancestrales et racontent sans aucun tabou les cœurs brisés et les injustices du patriarcat. La reine du genre reste sans nul doute Cheikha Rimitti à la carrière d’une longévité incroyable mais aussi qui a su, sans se départir de son style inimitable, se faire connaître à l’international.

C’est l’arrivée des arrangements au synthétiseur du « pop raï » au tournant des années 70/80 incarné par la génération de Cheba Fadela et Cheb Sahraoui qui fait de la musique raï, l’hymne de la jeunesse algérienne, puis bientôt de la jeunesse des quartiers populaires en France. Aujourd’hui, la dernière innovation stylistique attribuée à l’autotune et au vocodeur n’éloigne pas plus ce répertoire de son essence : celle d’être le reflet du peuple de la rue, très jeune et très précaire, y compris parmi la jeunesse issue de l’immigration en France. En effet, c’est bien par les enfants de l’immigration maghrébine que le raï fait souche au milieu des années 80 sous une forme renouvelée, en France avant de connaître une reconnaissance internationale.

Partant de ce constat historique et patrimonial, cette exposition offre une expérience de visite à la fois artistique, ludique et interactive.

Ya milouda de Bouteldja Belkacem Coll. Part. Felfel Factory. D.R.

Commissariat

Naïma Huber-Yahi, historienne spécialiste de l’immigration maghrébine

Katia Boudoyan, directrice de l’Institut du monde arabe-Tourcoing

Conseil scientifique et recherche : Nabil Djedouani, chercheur indépendant

Une création

Ils soutiennent l’exposition

Partenaires presse

Où chacun‭, ‬petit ou grand‭, ‬est invité à s’amuser‭, ‬en se glissant dans la‭ ‬‮«‬‭ ‬Chtah Box‭ ‬‮»‬‭ ‬pour apprendre les pas de la danse raÏ‭ ‬et enregistrer son propre clip‭, ‬en chantant dans le‭ ‬‮«‬‭ ‬KaRaïoké‭ ‬‮»‬‭ ‬les tubes du raÏ‭ ‬ou en jouant à nos quizzs‭, ‬arcade raï et à bien d’autres jeux conçus pour l’occasion‭.‬

Avec les reconstitutions de la façade du mythique Disco Maghreb et d’un cabaret raï‭, ‬plongez dans les lieux emblématiques de la musique raï‭. ‬

C’est la première fois qu’autant d’objets et d’archives sur l’histoire du raï sont réunis‭. ‬Issus de collections publiques ou privées‭, ‬d’artistes ou de producteurs de France et d’Algérie‭, ‬on y retrouve notamment les instruments qui ont marqué la musique raï‭, ‬des tenues de scène ou encore une impressionnante collection de vinyles et de cassettes audio qui donne à voir l’immense répertoire de la chanson raï‭.‬

Commissariat

Naïma Huber-Yahi, historienne spécialiste de l’immigration maghrébine

Katia Boudoyan, directrice de l’Institut du monde arabe-Tourcoing

Conseil scientifique et recherche : Nabil Djedouani, chercheur indépendant

Une production

Ils soutiennent l’exposition

Partenaires média

Une saison autour de la musique raï

sam15mars15h00sam17h00Cheb Hasni, je vis encoreProjection-échange

dim23mars15h00dim17h00DerboukaAtelier

merc02avril18h00merc20h00Le raï, expression sociale et politiqueTable-ronde

sam05avril19h30sam23h45Cheba Fadela + Majid LifeConcert

sam12avril14h00sam17h00Yallah !Week-end famille

sam17mai18h00sam23h30Samira BrahmiaNuit européenne des musées

dim25mai19h00dim22h00El BestaConcert

vend06juin20h00vend22h00Raïna RaïConcert

vend27juin20h00vend23h45Week-end raï lille3000