EXPOSITION ÉVÉNEMENT
27 février > 27 juillet 2025
Du mardi au dimanche
13h > 17h45
Tarif plein 5 € / Tarif réduit : 4 €
Accessible sur le Pass Culture
Gratuit C’Art
Visites guidées 7 / 6 €
Samedi et dimanche
15h30
EXPOSITION ÉVÉNEMENT
27 février >
27 juillet 2025
Du mardi au dimanche
13h > 17h45
Plein tarif : 5 €
Tarif réduit : 4 €
Accessible sur le Pass Culture
Gratuit C’Art
Visites guidées : 7 / 6 €
Samedi et dimanche
15h30
En produisant la première exposition consacrée à la musique raï, l’IMA-Tourcoing souhaite rendre l’hommage nécessaire et indispensable à cet élan musical qui a transcendé les barrières sociales, géographiques et culturelles pour devenir au fil du XXe siècle un patrimoine commun.
Né dans l’intimité des familles, au début du siècle précédent, en opposition aux contraintes sociales et politiques, le raï est consacré au patrimoine culturel immatériel de l’humanité en 2022, ce qui l’a remis sur le devant de la scène et ce qui nous rappelle qu’il est l’une des expressions populaires majeures de notre époque.
En produisant la première exposition consacrée à la musique raï, l’IMA-Tourcoing souhaite rendre l’hommage nécessaire et indispensable à cet élan musical qui a transcendé les barrières sociales, géographiques et culturelles pour devenir au fil du XXe siècle un patrimoine commun.
Né dans l’intimité des familles, au début du siècle précédent, en opposition aux contraintes sociales et politiques, le raï est consacré au patrimoine culturel immatériel de l’humanité en 2022, ce qui l’a remis sur le devant de la scène et ce qui nous rappelle qu’il est l’une des expressions populaires majeures de notre époque.
Quelles que soient les époques, la musique Raï se fait l’écho des aspirations et des révolutions populaires, bouleverse les mœurs et aiguise les révoltes. On chante le Raï comme le blues depuis l’Oranie, région de l’Ouest algérien au sein de laquelle elle sera cantonnée jusqu’au début des années 1980. Avec le Raï, les femmes portent haut et fort leurs revendications contre le patriarcat, pour la liberté et la célébration de la passion amoureuse.
Les trois grands épicentres sont Oran, Sidi Bel Abbès et Aït Mouchent : les pionniers comme Cheik Hamada ouvrent la voie aux générations futures jusqu’aux plus connus Cheb Khaled et Cheb Mami. Les femmes ne sont pas en reste et acquièrent leur titre de Cheikhates dans les mariages et fêtes familiales. Elles célèbrent les légendes ancestrales et racontent sans aucun tabou les cœurs brisés et les injustices du patriarcat. La patronne du genre reste sans nul doute Cheikha Rimitti à la carrière d’une longévité incroyable mais aussi qui a su, sans se départir de son style inimitable, se faire connaître à l’international.
C’est l’arrivée des arrangements au synthétiseur du « Pop Raï » au tournant des années 70/80 incarné par la génération de Cheba Fadela et Sahraoui qui fait de la musique Raï, l’hymne de la jeunesse algérienne, puis bientôt de la jeunesse des quartiers populaires en France. Aujourd’hui, la dernière innovation stylistique attribuée à l’autotune et au vocodeur n’éloigne pas plus ce répertoire de son essence : celle d’être le reflet du peuple de la rue, très jeune et très précaire, y compris parmi la jeunesse issue de l’immigration en France. En effet, c’est bien par les enfants de l’immigration maghrébine que le Raï fait souche au mitan des années 80 sous une forme renouvelée en France avant de connaître une reconnaissance internationale.
Partant de ce constat historique et patrimonial, cette exposition offre une expérience de visite à la fois artistique, ludique et interactive.
Quelles que soient les époques, la musique Raï se fait l’écho des aspirations et des révolutions populaires, bouleverse les mœurs et aiguise les révoltes. On chante le Raï comme le blues depuis l’Oranie, région de l’Ouest algérien au sein de laquelle elle sera cantonnée jusqu’au début des années 1980. Avec le Raï, les femmes portent haut et fort leurs revendications contre le patriarcat, pour la liberté et la célébration de la passion amoureuse.
Les trois grands épicentres sont Oran, Sidi Bel Abbès et Aït Mouchent : les pionniers comme Cheik Hamada ouvrent la voie aux générations futures jusqu’aux plus connus Cheb Khaled et Cheb Mami. Les femmes ne sont pas en reste et acquièrent leur titre de Cheikhates dans les mariages et fêtes familiales. Elles célèbrent les légendes ancestrales et racontent sans aucun tabou les cœurs brisés et les injustices du patriarcat. La patronne du genre reste sans nul doute Cheikha Rimitti à la carrière d’une longévité incroyable mais aussi qui a su, sans se départir de son style inimitable, se faire connaître à l’international.
C’est l’arrivée des arrangements au synthétiseur du « Pop Raï » au tournant des années 70/80 incarné par la génération de Cheba Fadela et Sahraoui qui fait de la musique Raï, l’hymne de la jeunesse algérienne, puis bientôt de la jeunesse des quartiers populaires en France. Aujourd’hui, la dernière innovation stylistique attribuée à l’autotune et au vocodeur n’éloigne pas plus ce répertoire de son essence : celle d’être le reflet du peuple de la rue, très jeune et très précaire, y compris parmi la jeunesse issue de l’immigration en France. En effet, c’est bien par les enfants de l’immigration maghrébine que le Raï fait souche au mitan des années 80 sous une forme renouvelée en France avant de connaître une reconnaissance internationale.
Partant de ce constat historique et patrimonial, cette exposition offre une expérience de visite à la fois artistique, ludique et interactive.