CINÉMA

143 RUE DU DÉSERT
UN FILM DE HASSeN FERHANI

Vendredi 25 novembre 2022
20h15


Le Fresnoy – Studio national des arts contemporains
22 Rue du Fresnoy, 59200 Tourcoing


6 > 3 €
Billetterie sur place avant la projection


En partenariat avec

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Année de production : 2019
Réalisation : Hassen Ferhani
Durée du film : 1h40

En plein désert algérien, dans son relais, une femme écrit son Histoire. Elle accueille, pour une cigarette, un café ou des œufs, des routiers, des êtres en errances et des rêves… Elle s’appelle Malika.

« Hier, un abattoir ouvrait un monde au cœur d’Alger (Dans ma tête un rond-point, 2015).  Aujourd’hui, la tenancière d’une petite échoppe en plein Sahara offre un havre de paix, si ce n’est une oasis, tant le sable efface jusqu’aux couleurs de ce western documentaire. Huis-clos, poste d’observation ou scène de théâtre : fécondité évidente d’un dispositif dont Ferhani, c’est là son talent, ne paraît jamais se satisfaire, toujours prêt, au contraire, à accueillir l’inattendu. »
(Antoine Thirion – Festival de Locarno)

Hassen Ferhani

Hassen Ferhani est né à Alger en 1986. De 2003 à 2008, il co-anime un ciné club à Alger. En 2006, il réalise son premier film, un court-métrage de fiction, Les Baies d’Alger, sélectionné en compétition officielle par plusieurs festivals internationaux. En 2008, il participe à la formation d’été de La Fémis et réalise dans ce cadre, un court documentaire, Le Vol du 140. Il coréalise, en 2010, un film documentaire : Afric Hotel. Tarzan, Don Quichotte et Nous, réalisé en 2013 a été présenté à Visions du Réel et au FID Marseille ainsi que dans plusieurs festivals internationaux.

Dans ma tête un rond-point est son premier long métrage, plusieurs fois primé, est sorti en février 2016. En 2019, le jury du Festival international du film de Locarno décerne le Léopard du Meilleur Réalisateur émergent à 143 rue du désert dans la Compétition Cinéaste du présent.

(Source : L’ACID et Tënk)

Projection suivie d’une discussion avec :

Camille Leprince

Chargée de recherche au Centre national des arts plastiques et co-commissaire de l’exposition Les Sentinelles présentée à l’IMA-Tourcoing jusqu’au 12 février 2023, Camille Leprince développe depuis 2011, des projets artistiques et culturels dans le sillage des soulèvements arabes.Sa thèse entamée en 2020 s’attache à étudier un nouveau rapport au monde et le sentiment d’une époque au lendemain des soulèvements arabes de 2011, à travers la portée poétique et politique des pratiques visuelles du Maghreb et du Machrek et en particulier depuis un focus autour du cinéma documentaire de Syrie.