NUIT ESPAGNOLE

Orchestre national de Barbès

©Will Dum

Vendredi 17 juin 2022
17h45 > 00h


Cour de l’hospice d’Havré Tourcoing


Entrée libre dans la limite des places disponibles


En partenariat avec Attacafa et la maison Folie hospice d’Havré Tourcoing

Programme de la soirée

18:00

Atelier d’initiation à la danse flamenco

avec Estrella « la Peli » de Linares

18:30

© Foucauld Serrurier

Attaca’oud

Restitution de la classe de oud d’Attacafa

19:00

Qantara

Sous la direction artistique de Kamal Lmimouni, Qantara est le fruit de la rencontre entre flamenco et musique d’inspiration arabo-andalouse, deux esthétiques intimement liées.

Les deux danseuses et quatre musiciens tissent des liens entre les répertoires et danses qui bordent les deux rives de la Méditerranée. Un mariage entre les mélodies traditionnelles et savantes du Maghreb et du Moyen-Orient et celles des « Letras », chants et danses flamenco.

Qantara est un spectacle total où les gestes maîtrisés et puissants des danseuses rencontrent la virtuosité des musiciens.

Oud et chant Kamal Lmimouni

Danses du Maghreb et du Moyen-Orient Rajaa Dussart

Danse flamenco Estrella

Percussions François Taillefer

Guitare Flamenco Juan Socorro

Cante flamenco El Titi

20:30

Orchestre national de Barbès

La petite histoire raconte que l’Orchestre National de Barbès est né par hasard sur une jam dans le 18ème arrondissement de Paris fin 1995, puis sur la scène du New Morning en 1996.

25 années plus tard, on peut certifier que le hasard fait bien les choses pour cette bande de copains musiciens. Après plus de 1000 concerts donnés de Londres à Montevideo, les 10 porte-drapeaux du nom de Barbès, quartier parisien chamarré, continuent de faire danser avec leur brassage musical, entre sons d’Afrique du Nord (châabi, raï, gnawa) et tout ce qui leur passe par la tête : rock, reggae ou ska cuivré…

À l’occasion de leurs 25 ans de tournée, l’Orchestre National de Barbès revient avec un nouvel opus pour 2022. Un album qui va affirmer une fois de plus le mélange des genres renforcé par le son si particulier de la French Touch Transmaghrèbine du combo parisien.

 

Symbole de métissage, le groupe se revendique à l’image de la France actuelle : un patchwork multiculturel et énergique, intelligent et irrésistiblement festif !

Accordéon et chant Mehdi Askeur

Derbouka et chant Ahmed Bensidhoum

Basse et chant Youssef Boukella

Guitare et chant Fathallah Ghoggal

Batterie Maamoun Mekhenez Dehane

Clavier et chant Taoufik Mimouni

Guitare et chant Khliff Miziallaoua

Clavier Arnaud Forestier

Percussions et chant Kamel Tenfiche

Trompette et chant Basile Theoleyre

Production Dessous de Scène

22:30

Omar EK DJ set

Né et ayant grandi à Casablanca, Omar a commencé son parcours musical dans les salles underground marocaines. Arrivé en France en 2010, il enrichit son travail d’un mélange de cultures et d’influences métissées : Funky grooves avec les locaux, Soukous avec les camerounais ainsi que Samba avec les brésiliens.

Quelques années plus tard, grâce à ses machines, Omar décide d’entamer un nouveau chapitre de son aventure musicale avec un projet solo. Entre tradition et modernité, Omar EK recherche l’équilibre rythmique et mélodique idéal, construisant un univers arabe et afro-futuriste mêlé aux synthés des années 80 et aux Funky Grooves.

Les partenaires de la soirée

Cette utopie accueillante et militante est née en 1984. Il s’agissait alors de créoliser les lieux culturels de la Région et de la métropole pour lutter contre toutes les formes d’ethnocentrisme, mais aussi lutter contre la tendance à mettre à part les « cultures du monde », comme si les cultures européennes n’étaient pas, elles, « du monde ». Pour cela il fallait faire entrer à l’Opéra de grands artistes d’art vocal travaillant depuis des traditions autres que celles de l’art lyrique européen, des artistes des scènes musicales de Beyrouth ou Tanger dans les salles dédiées aux musiques actuelles, de monter des auteurs de théâtre palestiniens ou d’accueillir des danseurs et danseuses de kathakali dans des théâtres dédiés à la création contemporaine, de faire place à la calligraphie dans les galeries d’art etc…

Aujourd’hui, le combat d’Attacafa est toujours d’actualité. Il ne s’agit plus seulement de faire entrer des formes artistiques extra-européennes dans les théâtres, les opéras, les salles de concert, mais de leur donner une juste place, de faciliter la mobilité des artistes des Suds, de participer à la circulation tant des œuvres, des patrimoines et traditions savantes que de la création contemporaine et populaire.

Nous avons accompagné les années 2000 et ses transformations en ajoutant des actions dans les espaces publics urbains, en tentant d’agir sur le sensible de nos villes et en trouvant des continuités entre la rue et les salles de spectacles. Nous voulons ouvrir des espaces d’expression, de connaissance et de reconnaissance, des espaces dans lesquels un « sentir et ressentir ensemble » peut exister.

Attacafa c’est à la fois un noyau dur associatif, une petite équipe salariée, mais surtout, des électrons libres : photographes, plasticien.ne.s, graphistes, musicien.ne.s, auteur.e.s, comédien.ne.s, metteur.se.s en scène, cuisinier.e.s, universitaires, ingénieur.e.s, intermittent.e.s, bénévoles… ayant comme dénominateur commun l’envie de défendre des projets qui relient, un monde ouvert et créole. Attacafa veut inviter à prendre part aux mouvements du monde, à considérer son impermanence et à s’en émerveiller. Notre petite utopie.

Chez Attacafa, les cultures du monde ce ne sont pas les cultures « des Autres » avec un grand A, mais le prétexte au respect du divers, une opportunité de situer dans le monde, une occasion de se décentrer, la possibilité de donner une place à des artistes et des publics qui connectent différentes parties du monde, l’arpentent, défendent les cultures voyageuses et non les murs et les assignations à résidence.

Pour cela nous commençons toujours par écouter, rencontrer, regarder, sentir et puis nous tentons d’inventer des modes de transmission, de traduction et de solidarité entre individus, entre quartiers, villes, mais aussi entre pays du Nord et du Sud, ou encore entre l’Union Européenne et les pays qui ont un rôle à jouer dans une Europe en construction.

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Tour à tour devenue hospice, couvent et collège, la maison Folie hospice d’Havré est aujourd’hui un lieu d’échanges culturels.

Expositions, spectacles, concerts, visites guidées, ateliers, la programmation met à l’honneur tant des artistes internationaux que locaux, privilégiant la diversité et l’accessibilité de son offre à tous les publics de la métropole lilloise.

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